En 2020, l’industrie animale a perçu 28 630 000 euros d’aides diverses et variées pour la protection de ses « bêtes de rente » (nous comprenons mieux l’utilisation de cette expression).
Cette somme faramineuse est en hausse de 6,7 % par rapport à l’année 2019 (sic).
Comme nous pouvons le constater dans le document ci-dessous, les industriels ne sont pas intéressés par l’accompagnement technique et l’analyse de vulnérabilité. En effet, cela ne représente que 0,62 % des aides totales.
Les industriels ne sont guère plus intéressés par les moyens de protection des troupeaux. Les moyens alloués représentent 10,13 % des aides totales, ce qui fait quand même un petit billet de 2058 euros par dossier. Beaucoup de Françaises et de Français s’en contenteraient…
Ce que veulent les professionnels de l’industrie animale, ce sont des subventions, qu’elles soient liées aux chiens de protection ou aux salaires.
Il va sans dire qu’aux aides financières viennent s’ajouter celles de la PAC.
Combien d’artisans, de commerçants, de professions libérales et de patrons de TPE/PME touchent de telles aides ?
Où sont les contrôles de l’utilisation à bon escient de ses plus de 28 millions d’euros d’aides ?
Comme nous l’avons écrit dans un précédent article, l’industrie animale nous coûte « un pognon de dingue » et cet argent sort de la poche des contribuables.
