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5 loups massacrés en 4 jours ; c’est cela l’action de Nicolas Hulot !

Alors que Nicolas Hulot Hulot quitte, enfin, son ministère, il laisse derrière lui un dernier charnier : 5 loups massacrés en 4 jours !

Voici le macabre décompte :

  • 1 loup mâle adulte a été massacré le 25 août 2018 vers 14 heures, par des tirs de défense simple (tir à tuer). Le biocide a été commis par un (une ?) industriel ovin de la commune de Villard-de-Lans (38250). Le meurtre a eu lieu sur l’alpage de Cornafion. Non loin de là, il y a les « bêtes de rente » de madame Pascale Riera.
  • 1 loup mâle adulte a été exécuté le 25 août 2018 par des tirs de défense simple (tir à tuer) réalisé par la Louveterie, dans les massifs de la Lauzière (73).
  • 1 loup mâle adulte a été froidement exécuté le 25 août 2018 par des tirs de défense simple (tir à tuer) réalisé un chasseur, dans les Ecrins (05). D’après nos sources, l’exécution aurait eu lieu dans le périmètre du parc national des Ecrins.
  • 1 loup mâle adulte a été abattu d’un tir de défense simple (tir à tuer) par un chasseur, dans la nuit du 27 au 28 août 2018, dans la Haute-vallée de la Roya (06).
  • De nouveau un loup mâle adulte a été abattu d’un tir de défense simple (tir à tuer) par la Louveterie le 29 août 2018 au soir, dans le massif des Écrins (05). A noter que ce massif est partiellement « protégé » par le parc national des Ecrins, parc qui a toujours manifester une franche opposition au Loup et une soumission au lobby de l’industrie animale !

La ou le successeur de Nicolas le Petit ne fera sans doute guère pire que le médiatique vendeur de déodorant. Nous n’attendons d’ailleurs rien d’elle ou de lui ; seulement moins d’hypocrisie et plus de présence dans son ministère qu’Hulot avait abandonné depuis un certain temps déjà…

association Le Klan du Loup

Commentaires sur l’article « 5 loups massacrés en 4 jours ; c’est cela l’action de Nicolas Hulot ! »

6 réponses

  1. C’est du foutage de gueule, entre un faux cul de ministre se dit « soutenir la cause animal » et fait le contraire.
    Que les bergers laisse expres les troupeaux sans surveillance car, les assurances paye entre 750 et 950 un animal tués par un loup, alors que si l’animal est vendu ou produit des matières première cela est estimé a 250 euros…

    Ce pays est devenu pathétique, l’état nous occupe à defendre les animaux pendant qu’ils nous la mettent profonde sur tous les autres tableaux d’une société détruite par l’argent.

    ALORS REVEILLEZ VOUS BORDEL, CEUX QUI SE DISENT ATTRISTÉS DE CE GENRE D’AGISSEMENT, ENVOYEZ DES E MAILS, DESCENDEZ DANS LES RUES, NE LAISSEZ PAS LES ANIMAUX PAYER LE PRIX D’UNE SOCITÉTÉ MACRONISME !

    Pour le foot y’avait du monde.
    C’est autant pittoyable que attristant.

  2. Bonjour, je voudrai savoir est ce que comme ministre de l’environnement on peut avoir de pire pour les loups

  3. Dit is schandalig……wolven uitmoorden voor het plezier van deze te doden ! Voelen zich « helden » die domme kwezels met het verstand van een kikker !! Een ferme zware boete en één jaar gevangenis straf zouden zij moeten krijgen ! De wolf is niet gevaarlijk voor de mens ! maar de boeren laten liever hun schapen « buiten » uit luiheid….en schieten liever de wolven dood ! ordinaire moordenaars zijn het !

  4. Avec si peu d’intégration, porter un tel jugement et de bien vulgaires calomnies ne peut que vous desservir !.. N. Hulot dénonce mais précise le haut pouvoir de l’argent fort, et votre UE chérie, qui prévalent en dernière intention . Quand il dénonce nos quotas huile de palme mais Que Macron les reprend maintenant à + 64 % > 900.000 Tonnes / an / France, car sinon adieu le contrat malaisien 22 chasseurs Rafales ! C’est toujours Hulot ? Il n’a bien que faire des avions Rafales mais son message est clair : Je me tire, et démerdez vous ! Qui restera toujours « petit » finalement, lui ou vous ? On vous souhaite tous bien du bonheur avec le suivant .

  5. Bonjour Jérémie,

    Le pire est toujours possible, même si Hulot a mis la barre très haute dans le massacre du Loup.

    Nous n’aurons sans doute pas mieux (ce n’est pas le style de Macron), mais espérons avoir moins hypocrite…

    association Le Klan du Loup

  6. es grands arbres défilaient devant moi à vive allure. J’étais seul au volant de ma voiture. La neige tombait à gros flocons à l’infini du ciel assombri par la nuit et s’écrasaient contre mon parebrise. Cela me donnait une sensation de plénitude extrême, me procurait un plaisir visuel sans égal.

    C’était un samedi au sortir d’une soirée entre amis. Je rentrais seul sur Grenoble encore un peu étourdi par les vapeurs d’alcool et les cigarettes fumées. L’enfer s’était abattu là où on l’attendait pas. Un enfer blanc comme disent les médias. Un paradis, aurais-je dit, si »l’homme moderne »que je suis n’était point affaibli par trop de « modernité ». Pas de doute, il est vrai que de ma voiture, l’enfer était dehors tout autour de moi. Une envie irrésistible d’aller en contact avec cette neige m’a poussé à abandonner mon véhicule pour aller me fondre en béatitude dans ce déluge de poudre blanche.

    Le vent et la neige , voilà ce qui fait me sentir vivre.

    J’aime la neige, j’aime le vent et j’aime les femmes.Le vent d’Isère , le vent d’hiver. L’Isère , c’est la Suisse française avec ses montagnes , ses vallées et ses loups.Le Vercors et ses mystères.Ici le silence de la neige a remplacé le silence de la mer.Les les héros du Vercors ont leur âme qui plane par dessus les massifs épais.Ils sont toujours là.La mort du nazisme a fait place au romantisme .Senancourt n’est pas loin, il veille .
    l’Isère sans les loups n’est pas l’Isère.Ils se font massacrer .Le ministre se soucie de la faune planétaire et se contrefiche des loups français .Les loups sont la marque de l’identité de l’Isère depuis leurs extinction au XVIII siècle.Pourtant , il sont la marque indélébile de notre culture faunistique française. Cependant , ils se font massacrer sur ordre d’un imbécile .L’homme est un ignorant face à la Nature et ses droits.

    Mon véhicule immobilisé, ayant pris le risque de m’aventurer dans l’océan poudré, je pris d’assaut cet enfer tant redouté, un enfer qui se muait en un paradis. Un paradis du silence. On se sent sourd. Le craquement de mes pas dans la neige et le bruit des flocons s’écrasant au sol me parvenaient à l’oreille, comme par miracle. Le seul sens qui me lie à l’univers. C’est alors qu’un bienfait me saisit. Une paix sereine me submerge comme une grâce divine, me baigne le corps tout entier. Tout s’arrête. Un lavement de l’esprit. Le temps s’arrête. Le bruit du monde s’arrête. La fureur des hommes disparaît. Un silence sépulcral me pèse et me pénètre.J’aimerais rester là, au milieu de ce nulle part infini pour l’éternité. Cet infini dont l’espace se réduit à quelques mètres. Il n’y a que moi et cette neige jusqu’à la fin des temps. Je suis perdu dans cette campagne qui elle-même est noyée dans cet océan poudreux et ne faisait qu’un avec l’univers. J’embrassais l’univers des yeux pour m’en imprégner au maximum, pour en sentir la profondeur et en découvrir le mystère peut-être.

    J’étais bien.

    Alors que je décidai de rejoindre ma voiture, une angoisse soudaine me prit. L’angoisse d’un piège dans lequel je venais de tomber: j’étais enlisé en isère. Impossible de bouger mon véhicule. J’entrepris plusieurs tentatives pour me dégager, mais en vain, toutes se soldaient par un échec. J’étais condamné à passer la nuit dans ma voiture. Une nuit de cauchemar peut-être m’attendait. J’étais seul, coincé au milieu de la nuit, sans le moindre repère. Je m’enfermai dans mon véhicule en adaptant mon habitacle aux exigences du moment, devenu l’espace d’une nuit, un hôtel au confort rudimentaire, certes , mais chauffé. Pour combien de temps? Cette neige qui était une amie était devenue une ennemie potentiellement dangereuse. Condamné à une solitude macabre. Demain ,peut être, je serai mort sous un linceul pour l’éternité comme un vieux mammouth sibérien. Seul avec la nuit et ciel étoilé pour toute couverture. J’étais condamné au silence éternel.

    Les cris de corneilles m’avaient en quelque sorte ramené à la vie dès les premières lueurs du jour. Il avait neigé toute la nuit. Le paysage frappait par sa pureté soudaine et glaciale. Un paysage devenu clair, limpide, recouvert d’une neige immaculée.

    Le spectacle était éblouissant. Le ciel était bleu, d’un bleu pur et sans nuage. La neige avait purifié, nettoyé les choses pour leur donner l’aspect des premiers jours. Il me semblait être le premier témoin à découvrir, aux premières heures du matin, ce paysage que la nuit avait transfiguré et magnifié, que la neige avait expurgé la nature des saletés humaines.

    Pas un seul arbre à l’horizon.

    Un froid sec et glacial me piquait le corps. Le silence du jour succédait à celui de la nuit. Cette clarté nouvelle avait chassé en moi l’angoisse de la veille. J’entendais les croassements d’une nuée de corneilles la-bas, au loin, au milieu d’un champ. Sans doute affamées, elles creusaient à l’aide leur bec puissant dans la neige gelée, à la recherche de quelques vers de terre providentiels. C’est une galère de chaque instant pour ces oiseaux des campagnes à l’allure ingrate qui doivent se débrouiller dans le froid glacial pour trouver leur subsistance et parfois subir sans broncher les caprices de la nature. J’aime écouter le cri de la corneille. Une complainte dont chaque intonation me fait du bien à l’âme, comme l’effet d’une caresse. C’est alors que le souvenir d’un sac de pain perdu qui trainait dans le coffre de ma voiture me revint en mémoire.

    Au loin, à l’horizon, une maison de fermiers laissait échapper un panache de fumée. Je rêve d’un petit coin de cheminée comme d’un coin de paradis. Quel bonheur de sentir l ‘odeur de bois brûlé, le plaisir à écouter crépiter un feu, le contentement du corps à sentir la chaleur me pénétrer. Un plaisir gratuit.

    En attendant, place à la contemplation. La beauté de cette nature maquillée telle une femme par la grâce providentielle, embellie par la magie de l’hiver.

    Je pris le pain perdu que je distribuai à ces diables de corneilles dont peut être la survie de l’espèce dépendait de moi. Une manière aussi de remercier cette nature de m’avoir offert un spectacle sans qu’il m’en coûte.

    Une corneille passa en poussant un croassement qui se perdit dans l’espace, sans doute pour me remercier de ma sollicitude.

    J’aime les loups de l’Isère .Malheur à ceux qui leur porte atteinte.

    Adrien de saint Alban

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