La Fédération des chasseurs était chargée de l’organisation de la journée et ce, pour la deuxième année consécutive. Celle-ci a commencé par une formation théorique puis s’est poursuivie par une étape pratique ou inversement suivant les groupes. « La théorie regroupe la connaissance des espèces et de la chasse, la manipulation des armes ainsi que la sécurité », décrit Guillaume Coursat, technicien à la Fédération des chasseurs. Une étape importante pour les agriculteurs, non-chasseurs pour la plupart.
Lors de la session pratique, les chasseurs effectuent d’abord des tirs fictifs avant de s’exercer “pour de vrai”. « Il y a quatre ateliers, notamment des tirs sur des sangliers courants. Nous apprenons aussi aux agriculteurs le montage et démontage des armes », détaille Guillaume Coursat.
Le but pour ses agriculteurs est d’être préparé à la perfection pour ensuite passer le permis de chasse.
Ce permis leur permettra de pouvoir défendre leurs troupeaux face aux attaques de loups.
En effet, le préfet a mis en place depuis quelques années le Plan national loup. Celui-ci permet aux agriculteurs détenteurs du permis de chasse de pouvoir tirer en position de légitimité défense sur un loup (si et seulement si la préfecture autorise un tir de défense).
Cette règle est primordiale puisque l’espèce est protégée en France. « Ce qui est important, c’est que l’agriculteur peut défendre son troupeau. Il lui suffit d’avoir le permis. Nous organisons donc ces journées car un agriculteur ne le ferait pas de sa propre initiative », conclut Guillaume Coursat. Une journée qui n’est organisée qu’une seule fois dans l’année.
Source : Le Dauphiné Libéré
Ferus, la FNE et le WWF France ont validé le Plan Loup 2013-2017 qui autorise le massacre des loups en France.
Le Klan du Loup est la seule association 100% Loup, 0% de tir à tuer !