Le préfet des Hautes-Alpes a ordonné par arrêté un tir de prélèvement d’un loup, espèce protégée, afin d’assurer la « protection des troupeaux domestiques » de trois communes sur le territoire desquelles ont été recensées dix-huit attaques depuis plus d’un an, a indiqué la préfecture, lundi 27 août [2012].
L’opération de tir de prélèvement concerne les communes d’Agnières-en-Dévoluy, Saint-Etienne-en-Dévoluy et de Saint-Disdier-en-Dévoluy. Elle pourra avoir lieu de jour comme de nuit, jusqu’au 26 septembre, « dans la mesure où les troupeaux demeurent dans des conditions où ils sont exposés à la prédation du loup », a précisé la préfecture dans un communiqué. Il sera organisé par les lieutenants de louveterie, sous le contrôle de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).
Cette mesure administrative intervient « après le constat, sur ces trois communes, depuis le 1er juillet 2011, d’attaques où la responsabilité du loup n’est pas écartée et ayant entraîné la mort ou blessure de 130 ovins (…) », a ajouté le préfecture. Il y a une semaine, la préfecture du Var avait également ordonné un tir de prélèvement afin de protéger les troupeaux qui pâturent sur le camp militaire de Canjuers. La France compte une population d’environ deux cents loups, que les éleveurs, principalement dans le Sud-Est, accusent régulièrement de décimer leurs troupeaux.
Le Monde
A la lecture de cet article, on se rend compte que le préfet des Hautes-Alpes a donné cette autorisation de tir à tuer sans être sûr à 100% que les dégâts sur les troupeaux soient liés au loup.
Une fois encore, la petite tambouille politique prend le pas sur la science.
Quant au ministère de l’Ecologie, c’est « silence radio ».
association Le Klan du Loup