Couverture du magazine Le Zéphyr numéro 17 avec un loup.
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Découvrez le média indépendant Le Zéphyr

Des femmes et des hommes se mobilisent pour le vivant, se battent pour les grands prédateurs tels que le loup, le média indépendant Le Zéphyr raconte leurs histoires.

Qui n’a pas déjà ressenti ce besoin de partir loin de tout, de s’éloigner de l’agitation des villes, du chahut de la société de surconsommation et de rejoindre les grands espaces ? La forêt, on y entre parfois l’esprit occupé, mais on en sort l’esprit libéré. Il suffit de poser le pied sur un chemin, on bute sur un caillou, on avance sur le tapis de feuilles, on suit dans les sous-bois la mélodie du merle, les oiseaux qu’on n’a cessés d’écouter chanter, des plus petits piafs venus se poser un instant sur une branche aux maîtres du ciel, de l’aigle royal aux différentes espèces de vautours qui avaient totalement disparu du paysage français en raison de la bêtise humaine. Mais heureusement, comme Le Zéphyr l’a raconté dans le n°11, des passionnés ont voulu revoir ces rapaces nécrophages voltiger au-dessus des cimes et se sont battus pour qu’on puisse être à nouveau tête en l’air et s’émerveiller de leur spectacle, sans les juger, sans les ramener sans arrêt au rang de bêtes inférieures aux humains.

Les grands prédateurs, on les accuse de tous les maux

Des femmes et des hommes, des collectifs, des associations (à l’instar du Klan du Loup) s’engagent, se mobilisent au quotidien, se battent chaque jour pour défendre et prendre soin des populations animales, des espèces sauvages les plus emblématiques, comme le mythique loup gris, l’ours brun ou le lynx, toujours en danger dans nos contrées, aux moins connues à l’instar des insectes, qui dégoûtent encore une grande partie de la population, des bêtes aussi mystérieuses que méconnues – en raison d’un manque d’entomologistes, notamment.

Pour autant, on le sait, sans les abeilles, sans les coléoptères et tous les autres insectes, la Terre ne ressemblerait pas du tout à ce qu’elle est actuellement. La grande majorité des végétaux dépendent de leur pollinisation, notamment. Et puis ils nourrissent des oiseaux, des petits rongeurs qui eux-mêmes sont recherchés par des animaux plus imposants, les mammifères terrestres, avec qui nous devons cohabiter. Ce n’est pas encore gagné, beaucoup veulent faire comme si les grands prédateurs n’existaient pas, on les maltraite, on les accuse de tous les maux parfois sans preuve – les tuer ne règle en général pas les problèmes, les scientifiques le crient haut et fort… De manière générale, de nombreux animaux disparaissent en raison de nos activités anthropiques, nos pollutions…

Se reconnecter au vivant

Beaucoup prennent donc leur défense, à juste titre, ils alertent, sensibilisent, combattent en vue de leur sauvegarde, pour inverser la tendance, et c’est ce que Le Zéphyr, média indépendant, veut raconter sur son site web, son podcast (« en Forêt ») et dans sa revue.

Trois numéros sortent chaque année, à chaque fois sur une thématique unique : après les océans en péril, les forêts fragiles, les montagnes fortement impactées par le changement climatique, la rédaction a mis le cas, en 2023, sur la protection des espèces. Le Zéphyr a sorti un opus sur « le silence des oiseaux », sur le ballet des insectes en danger, et enfin sur la sauvegarde des mammifères (« coloc à terre »). Le Zéphyr propose 120 pages de portraits et de témoignages, d’entretiens et de photos pour se souvenir, en somme, que nous avons à nous reconnecter au vivant.

On a oublié l’essentiel. Il faut protéger la Nature, nous faisons partie d’un tout, humains comme non-humains à égalité.

Philippe Lesaffre, journaliste & cofondateur du Zéphyr

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