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EELV n’aime VRAIMENT pas la biodiversité et le Loup

Nous connaissions déjà Joseph (dit José) Bové en ennemi juré du Loup.

Nous savons maintenant que c’est ce qui reste d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) qui est opposée à la biodiversité et à Canis lupus italicus.

Nous vous laissons découvrir leur motion « Loup et Pastoralisme ». Attention ! Prévoir un sac à vomi…

EELV PACA :

  • Réaffirme son engagement sans faille, en faveur du pastoralisme présent depuis des millénaires dans nos espaces montagnards alpins et méditerranéens.
  • Reconnaît que cette activité pastorale joue un rôle essentiel de structuration des milieux naturels, que ce soit en terme économique, social, au titre de la gouvernance alimentaire locale, ou pour les bénéfices environnementaux qu’elle génère (ouverture des milieux, maintien de l’équilibre organique des sols favorable à la biodiversité globale, prévention des risques). Sans compter la dimension culturelle, ancrée dans notre patrimoine historique et porteuse encore aujourd’hui de sens, à travers des territoires peuplés et vivants, ou la reconnaissance de la transhumance comme patrimoine culturel mondial de l’humanité, par l’UNESCO.
  • Rappelle que les grandes espèces emblématiques (loup, ours, lynx, etc) ne sont qu’un indicateur parmi d’autres de la biodiversité, et que l’action nécessaire en faveur du maintien en bon état de conservation de la biodiversité globale, ne peut se réduire à la seule défense de ces grandes espèces emblématiques.
    À titre d’exemple, 80% de la biomasse globale est présente dans le sol, dans la couche d’humus, sous forme microbiologique.
  • Constate l’échec de la politique actuelle de cohabitation forcée avec le loup imposée aux éleveurs, qui a été menée en France depuis 20 ans par les différents gouvernements. Pour mesurer l’échec de cette politique, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Plus de 80% des attaques ont eu lieu sur des troupeaux qui ont mis en oeuvre la totalité des mesures de protection préconisées dans le plan loup, à savoir le regroupement nocturne, les parcs électrifiés, et la présence des chiens patous. Malgré ces mesures de protection présentées comme la seule alternative possible à la prédation, en 20 ans les pertes annuelles d’animaux sont passées de 200 à plus de 9000.
    Pour les seules Alpes Maritimes 2539 bêtes tuées par le loup en 2013, 2835 en 2014, 3413 en 2015.
  • Constate que cet échec est directement lié au choix initial fait par la France en 1992 de placer le loup sous statut d’espèce strictement protégée, alors que l’espèce, dont la population est très dynamique, n’est nullement menacée de disparition, et qu’elle recolonise même de nouveaux territoires. Le loup, animal très opportuniste et adaptable, a parfaitement su tirer profit de ce statut pour spécialiser son comportement de prédation sur les troupeaux. Si la menace principale pèse aujourd’hui sur le pastoralisme, demain il en ira sans doute de la sécurité des personnes, mais aussi de la perte du génome loup liée aux cas inévitables d’hybridation avec les chiens, déjà attestée dans une proportion de 10 à 40% des individus étudiés en Italie.
  • Affirme qu’il est temps de changer radicalement de paradigme. Il ne peut y avoir de principe de symétrie entre la proie et le prédateur. Lorsque le prédateur est protégé, la proie ne s’adapte pas, elle disparaît. Ce n’est donc pas aux éleveurs de s’adapter à la prédation, mais au loup de s’adapter à la présence du pastoralisme. La condition de conservation dans nos territoires d’une population de loups passe donc par le fait de rendre la prédation sur troupeaux, la plus meurtrière possible pour la meute par tous moyens létaux, et cela en situation d’approche. La politique suivie actuellement revient à sélectionner un loup délinquant, car l’obtention finale de la proie (la brebis) vient systématiquement récompenser l’effort de contournement des mesures de protection.
    Il s’agit donc d’inverser la menace, et que la frayeur change de camp, en rendant toute approche de l’environnement humain par la meute, impossible, ou d’une extrême dangerosité.
  • En conséquence de quoi, EELV PACA demande à ce que la France se mobilise pour que l’espèce canis lupus soit sortie du statut d’espèce strictement protégée, que ce soit dans la directive habitat ou dans la convention de Berne, de façon à ce que les individus ou les meutes les plus meurtriers, soient éliminées dès qu’ils sont en situation d’approche, et non plus seulement dans un cadre dérogatoire, comme c’est le cas aujourd’hui. Pour rappel, la convention de Berne comporte 4 annexes listant le degré de protection des espèces (faune ou flore). Il s’agit donc de se mobiliser pour que le loup soit inscrit à l’annexe III (espèces de faune protégées), et non plus à l’annexe II (espèces de faune strictement protégées)
  • Cette mission de régulation de la population des loups ne peut être confiée qu’à un corps de louveterie (ONCFS) spécialement formé à cet effet, ayant acquis des compétences qui font aujourd’hui cruellement défaut en France en matière de comportement du loup. Ce corps devra être entrainé aux différentes techniques de repérage et de piégeage qui existent aujourd’hui au niveau international, dans tous les grands pays qui ont choisi de conserver une population de loups, tout en se donnant les moyens de réguler leur population en fonction des dégâts commis.

 

Signataires :
Denis Carel (GL Brignoles)
Lionel Martin (GL Comtat Venaissin 84)
Pascal Noël (GL Brignoles)
Denise Reverdito (GL La Seyne)
Elisabeth Roux (GL La Ciotat)
Michel Passebois (GL Brignoles)
Philippe Bregliano (GL Brignoles)
Jean Noël Montagné (NICE)
Jacques Perez (GL NICE)
Elise BELTRAME (GL LA SEYNE
SUR MER)
Bernard Leterrier (Maire de GUILLESTRE)
Pierre GAUGAIN (Coopérateur GL BRIGNOLES).

CVN

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Dessin sous copyright © Merci à Pascal Melan pour son autorisation de publication

Jusqu’à maintenant, EELV ne s’était jamais vraiment intéressé à la Cause Animale. Surprenant pour un parti politique se prétendant de l’écologie mais après tout, il n’attaquait pas la biodiversité.

Cette « lacune » est maintenant réparée et ce qui reste d’EELV s’en prend, sans aucun complexe, au droit à l’existence de Canis lupus italicus.

Peut-être s’imaginent-ils, qu’en prônant la même haine de la biodiversité que le PS ou LR (ex UMP), pouvoir reconquérir des électeurs…? C’est faire un bien mauvais choix.

EELV aura tout perdu, des élections aux adhérent-e-s. Ils ne leur restent plus qu’à espérer devenir le couvercle de la poubelle de l’Histoire pour continuer à faire parler d’eux…

association Le Klan du Loup

Commentaires sur l’article « EELV n’aime VRAIMENT pas la biodiversité et le Loup »

2 réponses

  1. -1/2/3-créer une possession des terres ou un quelquonque marquege des loups appuyé par une association scientifique reconnu sans frais à leurs charge
    afin de pouvoir protéger grossièrement et primèrement pour commencer les loups, car de par leurs appartenance à un cercle utile humain, nous aurions un début de moyen juridique et moral pour pouvoir prendre leurs défense, il faudrait aussi leurs trouver une utilité global compréhensible qui appuierais les points de vue des protecteurs les plus fondamentaliste.

    -3/2/1-créer des airs de jeux ou les loups pourront apprendre avec les marques olfactives positives d’humain conscient leurs réflexion, et les nourrir pour les apprivoiser le temps qu’ils contrôle et comprennent leurs instinct sauvage les plus dense, les plus remplie par la colère et le danger que ces instincts primitifs leurs apportent, colère générée en grande partie par la colonisation humaine qui effaçat hélas les traces de leurs bonheur passé, de leurs paternation et de leurs traces des souvenirs ancestraux, un peux comme un livre d’histoire grandeur nature.

    -2/1/3-remplir les écoles national d’administration de professeurs compétants

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