⭐ L’Étoile Noire ⭐
Tu étais là miraculeuse, un peu frileuse pour un phénix
Ma nébuleuse quand je te fixe, j’ai le styx au fond des yeuz’
Tu avais mal à devenir dingue, qui t’aurait cru de toute façon ?
T’étais la balle, j’étais le flingue qui traversait tous les plastrons
J’étais l’armure toi la cuirasse, putain qu’on était beaux
Nous étions là rue de l’impasse, nos âmes au milieu du chaos
On partira à la dérive, on ne laissera que des peut-être
Quand est-ce que l’on arrive ? Quand est-ce que tout s’arrête ?
J’ai des réponses plein la tête mais aucune ne rime à rien
Dans cette parenthèse ouverte qui finit par trois petits points
Tu ne parles jamais d’avenir car tu peines à voir le tien
Quand tout va bien t’as rien à dire, le pire c’est quand tu ne dis rien
C’est autrement qu’tu communiques, t’es ni mutique ni réservée
T’es juste un peu pudique et en public tu préfères observer
Ne pleure pas mon départ, moi je trouve ça insensé
La seule distance qui nous sépare ma belle est celle de la pensée
À trop se dévoiler, ça peut laisser des marques
Dans mon ciel étoilé, t’étais sûrement la plus dark
Et plus je m’approchais, plus t’étais brillante
Dans mon ciel étoilé tu n’es plus qu’une étoile fuyante
À trop se dévoiler, ça peut laisser des marques
Dans mon ciel étoilé, t’étais sûrement la plus dark
Et plus je m’approchais, plus t’étais brillante
Dans mon ciel étoilé tu n’es plus qu’une étoile fuyante
J’ai jamais eu les crocs, au pire je te mangeais des yeux
Mais j’voulais juste trouver les mots pour te décrire dans ton jean bleu
Je m’en balek’ que t’es la côte, qu’elle fasse bander ta paire de seins
Tous ces mecs qui jouent les coqs, moi j’reste un loup parmi les siens
On se croit irremplaçable mais on est finalement
Qu’un infime grain de sable entre les griffes du temps
Il arrive que l’on gagne et puis qu’on perde tout
On déplace des montagnes qui ne sont que des cailloux
Et si le monde entier bascule, quoi qu’il arrive tiens-toi debout
On parait bien minuscule quand on reste à genoux
Le pire pour les gens comme nous, c’est d’avoir des semblables
De savoir qu’ils sont partout, mais qu’ils resteront introuvables
Nos idées se contrastent, t’es belle même indignée
J’regarde nos planètes s’aligner avant que nos désirs soient désastres
Même si ton cœur ce tord, respire, tu peux encore sourire
Comment te dire ? Ce qui est mort ne peut mourir
À trop se dévoiler, ça peut laisser des marques
Dans mon ciel étoilé, t’étais sûrement la plus dark
Et plus je m’approchais, plus t’étais brillante
Dans mon ciel étoilé tu n’es plus qu’une étoile fuyante
À trop se dévoiler, ça peut laisser des marques
Dans mon ciel étoilé, t’étais sûrement la plus dark
Et plus je m’approchais, plus t’étais brillante
Dans mon ciel étoilé tu n’es plus qu’une étoile fuyante
Et si je t’aime…
Et si je t’aime…
Et l’horizon en vain t’occulte
Je t’aime encore parmi ces choses froides
Ma vie inutilement affamée se fatigue
J’aime ce que je n’ai pas
Toi tu es si distante
Mon ennui lutte avec les longs crépuscules
Mais la nuit vient et commence à chanter pour moi
La lune fait tourner ses rouages de songes
Les étoiles les plus grandes me regardent avec des yeux
Et si je t’aime…