Une promeneuse a découvert une scène sordide, samedi matin, sur un terrain vague près de Perpignan. Les animaux gisaient là après avoir subi des sévices barbares…
« La justice humaine est impuissante face à ça. Mais comment peut-on faire une chose pareille ? Regardez ce qu’ils leur ont fait. » Lundi, Mme Cinca ne pouvait contenir ses larmes, revenant sur les lieux où elle a découvert, samedi matin, une scène sordide.
Comme tous les jours, elle promenait ses deux chiens avec son mari au bout du chemin de la Poudrière, à la sortie de Perpignan. « On est arrivé vers 8 h 15. On s’est arrêté. Et là, j’ai dit à mon mari : “Tu vois ce que je vois ?”. Il m’a répondu : “Ne descends pas”. Mais je me suis approchée et j’ai découvert ça. »
C’était l’horreur
Sur un terrain vague jonché de déchets, gisent un mouton et deux brebis, massacrés. Les animaux ont subi de terribles sévices à en juger les lésions sur l’ensemble de leur corps, les flancs lardés de coups de couteau, l’un brûlé sur le dos, un autre au niveau de la tête avec un œil crevé. Tous auraient subi des actes de zoophilie.
« C’était l’horreur. Ils ont essayé aussi de leur arracher une partie de leur toison et ils leur ont coupé des morceaux de peau. Ils se sont acharnés », explique encore Josette Gil, présidente de l’association catalane de protection animale (ASCPA). Avec une émotion toujours aussi vive que samedi lorsqu’elle a été appelée pour venir constater les faits.
Un véritable champ de bataille
À quelques pas de là, en effet, apparaît un véritable champ de bataille. Partout sur le sol, des poignées de laine ensanglantées restent accrochées aux broussailles et laisse imaginer de la violence des faits. Et un tas de bouteilles de bières autour des cadavres présume d’une soirée alcoolisée.
Ces bêtes ont-elles été transportées et tuées sur place ? D’où viennent-elles ? Quel but a ce carnage ? Toutes les boucles d’identification ont été sectionnées et ont disparu. Les deux femmes ont effectué un ratissage du secteur pour tenter de retrouver une de ces bagues ou le moindre indice. En vain…
Étranglé par un fil métallique
Et ce n’est pas tout. Environ 300 mètres plus loin, en bordure immédiate de la route, un autre mouton a été découvert, ayant subi le même sort que ses congénères. Ou peut-être pire… Étranglé de surcroît par un fil métallique, les pattes ficelées à son cou. « Quand on les a trouvés, ils n’étaient pas froids. Cela s’est passé dans la nuit précédente. La veille, on était déjà passé là et ils n’y étaient pas. En 30 ans, on n’a jamais vu ça », précise Mme Cinca.
Visiblement, pour eux, c’était un jeu
Et Josette Gil d’ajouter : « C’est extrêmement choquant. Ce n’est pas possible que l’on fasse souffrir des animaux de cette manière. Il faut retrouver les gens qui ont fait ça pour qu’ils ne continuent pas. Car, visiblement, pour eux c’était un jeu. Ils s’amusaient. Mais quand on voit ce dont ils sont capables de faire sur des animaux, c’est très inquiétant. Ça dépasse l’imagination. Et on ira jusqu’au bout de cette affaire. »
Plainte contre X déposée
Samedi, elles ont immédiatement contacté les services de police qui se sont rendus sur place pour procéder aux constatations. Une société d’équarrissage aurait également été contactée afin d’enlever les dépouilles. Et, lundi après-midi, les deux femmes se sont rendues ensemble au commissariat afin de déposer une plainte contre X pour “maltraitance et actes de cruauté envers animaux”. Une enquête devrait être ouverte.
Source : l’Indépendant
Une fois encore, aucun mot, aucune compassion, aucune plainte du lobby anti-loup lorsqu’il ne s’agit évidement pas de l’oeuvre de Canis lupus italicus… Pour eux, l’éleveur n’a qu’à se débrouiller.
Nous espérons que les « êtres » (nous ne pouvons pas parler d’humain) qui ont fait cela soient rapidement trouvés et sévèrement condamnés.
association Le Klan du Loup