Le loup dit à l’enfant : ce que je sais des étoiles, petit d’homme, je vais te le confier.
La vérité se trouve dans l’amour et l’amour est une étoile.
C’est lorsque l’on cesse de chercher son étoile que l’on devient vieux.
Le ver de terre, s’il est amoureux, est beaucoup plus proche des étoiles que l’aigle, si l’aigle n’aime pas.
Sais-tu quel est le plus grand des bonheurs ?
C’est d’apprendre, le jour où l’on découvre son étoile, qu’elle aussi te cherchait.
Les étoiles ne sont pas muettes, tu le sais bien, toi, les étoiles parlent.
L’homme ne les entend pas, mais un enfant oui, un loup aussi.
L’homme pourrait comprendre le langage des étoiles s’il connaissait le silence des loups.
Je sais aussi, petit d’homme que chaque être qui naît, naît en même temps que son étoile.
Plus cet être, au cours de sa vie, sera capable d’amour, plus son étoile scintillera.
Quand il mourra, son étoile lui survivra et sa lumière parlera de lui. Elle sera sa mémoire.
Retiens aussi cela, petit d’homme, l’étoile qui brille si fort et qui te semble inaccessible n’est peut-être que le reflet d’une étoile que tu portes en toi.
Texte de Jean-Paul Sermonte