Chasseurs et éleveurs, même combat ! L’ennemi public N°1 : le loup.
Et il s’est invité hier alors que la Fédération de chasse 74 réunissait ses adhérents à Morzine pour une assemblée générale quelque peu houleuse. Personne ne s’y attendait mais le prédateur venait encore de frapper dans la nuit de vendredi à samedi à Entremont. Résultat du carnage : 17 brebis et agneaux tués. L’éleveur, Damien Prillat, et plusieurs de ses collègues ont symboliquement entrepris une action en déposant devant la salle des sports les cadavres des animaux. Juste pour montrer les dégâts que provoque le loup et en signe de soutien aux chasseurs.
Jean-Louis Prevond, le président de la fédération 74 (Haute-Savoie) a pris acte mais, tout au long de la réunion, il a expliqué la position de l’association. Surtout au moment des questions orales. « On ne peut pas cautionner un acte de braconnage mais il n’est pas question d’enfoncer le chasseur qui a tiré un loup illégalement. Je comprends les exaspérations. »
Des avancées notoires
Pour sa part, André Mugnier, président délégué, affirmait que « le loup n’est plus en danger. » Des avancées notoires ont été engagées : le principe qu’une étude technique soit menée pour déterminer le rapport acceptable entre loups et territoire pastoral et cynégétique ; la formation et la participation de 100 chasseurs pour renforcer le réseau d’observateurs locaux du réseau loup ; la mise en œuvre immédiate d’opérations d’effarouchement et de tirs de défense dès la sortie des troupeaux ; la possibilité pour le préfet de déclencher des tirs de prélèvement en cas d’attaque et que des chasseurs puissent être impliqués dans ces tirs.
Jean-Louis Prevond a également rappelé qu’il saurait se souvenir des députés qui ont fait avancer le dossier « loup » et de ceux qui n’ont pas répondu à la demande. Une manière de dire que les chasseurs sont aussi des électeurs. S’inscrivant en droite ligne de la politique de développement durable, la fédération 74 compte bien influer sur le cours des choses.
Les chasseurs/éleveurs n’ont qu’une seule « solution » : le tir. Mais quelles étaient les mesures de protection du troupeau ?
Confier la « gestion » de la Nature aux chasseurs/éleveurs, c’est comme confier des enfants à Marc Dutroux.
association Le Klan du Loup
1 Response
Mais oui pourquoi c’est pas un officiel, un spécialiste environnement, gestion forestiere qui s’occupe de récupérer les loups, de les sortir du terrain et les mettre ailleurs, ou que sais-je. Il y a pas des forets, des parcs nationaux? Les bergers sont-ils partout. Ne faut t-il pas avoir un troupeau pour nourrir les loups !!!dur dur dur mais ce sont des prédateurs comme nous, des troupeaux pour eux, pour nous. on le fait bien pour nos chiens et chats on les nourrit!!!!