« Le loup et l’ours menacent-ils la biodiversité de nos territoires ? »
C’est la question que se pose de nombreux éleveurs de montagne quelques soit le massif européen des Monts Cantabrique en Espagne jusqu’aux Alpes suisses et autrichiennes en passant par les Pyrénées, les Alpes françaises ou italiennes.
Dans l’immédiat, ce sont les éleveurs français qui mènent une réflexion au niveau national en pleine discussion du « Grenelle de l’Environnement ». Au-delà de la conservation des grands prédateurs il y a également la conservation d’une multitude d’espèces animales, y compris les races autochtones d’élevage et végétales qui dépendent du niveau de pastoralisme maintenu sur les territoires de montagne. La disparition du pastoralisme entraînerait incontestablement la disparition de nombreuses espèces.
La biodiversité n’est pas la seule concernée. C’est tout l’équilibre du développement durable des vallées de montagne qui est en jeu par l’intermédiaire des externalités positives tel que l’entretien des espaces comme les stations de ski et les chemins, la lute contre les incendies et les avalanches, etc… qui conditionnent le tourisme, les sports et loisirs de nature, les produits dérivés de l’élevage, etc…
Autant d’éléments qui dépassent le raisonnement simpliste, primaire et binaire qui consiste à poser cette question trop souvent entendue : » pour ou contre le loup ou l’ours ? «
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Au cours d’une réunion de travail, il a été présenté les chiffres clés du pastoralisme français et des grands prédateurs Une information sur les protections juridiques des prédateurs a été fournie aux participants. Il a été décidé de créer un groupe de travail de spécialistes pour s’assurer que les procédures et exigences imposés au milieu montagnard restent bien légales.
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D’ailleurs, l’après midi, c’est un couseranais, Bruno Besche-Commenge, qui prenait la parole pour exposer devant les délégués agricoles et la presse parisienne « ce que les environnementalistes appellent l’exemple espagnole » et qui semble, en fait, être un contre exemple de la protection de la biodiversité….
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Il y avait également les alpins et la problématique du loup que nous connaîtrons sûrement bientôt dans les Pyrénées. Laurent GARDE, écologue au Centre d’Etudes et de Réalisations Pastorales Alpes – Méditerranée (CERPAM) et spécialiste des questions de cohabitation entre les éleveurs et les loups est venu expliquer que « protéger les troupeaux face aux loups ou préserver la montagne c’est aller vers une impasse technique. » Voilà une situation qui contredit totalement toutes les thèses des écologistes dont bien peu d’entre eux sont d’ailleurs des éleveurs…
Le CERPAM, organisme pseudo scientifique, est un faux nez du lobby anti loup.
association Le KLan du Loup