Pour la première fois, dans le Pays de Gex, un loup a été identifié. Il l’a même été très formellement puisque c’est son cadavre qui a été retrouvé au bord de la RD 884 sur la commune de Péron, vers la sortie de Grény.
Le lieutenant de louveterie et les agents du service départemental de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), appelés sur place, ont procédé à son transfert vers le laboratoire vétérinaire de Bourg-en-Bresse. Là, les examens ont fait valoir que l’animal était mort d’une hémorragie, probablement due à un choc sur la route avec une voiture.
Dans un département de l’Ain où la présence du loup n’est pas permanente, cette affaire pose des questions. Alors que l’augmentation de la population a été importante sur la Haute-Savoie ces derniers temps, avec de nombreuses attaques d’ovins dans les Aravis, cela préfigure-t-il une prochaine colonisation du massif jurassien ? Difficile à dire pour l’instant. Selon les experts, « l’animal découvert vendredi dernier est un mâle subadulte isolé qui était à cette période de l’année vraisemblablement en phase de prospection de territoire après s’être séparé de sa meute « . Les loups ont des territoires de chasse très étendus et peuvent parcourir des dizaines de kilomètres pour se rendre ailleurs.
Vers une colonisation du massif jurassien ?
« On se pose effectivement la question de savoir s’il vient de Haute-Savoie note Arnaud Legouge, chef de service départemental à l’ONCFS. Mais on ne le saura que plus tard si l’animal est recensé au niveau génétique ». Cela permettra de reconstituer sa trajectoire. Quant à une implantation durable du canidé dans le coin, Arnaud Legouge estime qu’il n’y a pas d’obstacle majeur à cette perspective. « Dans le massif du Jura côté Ain, les conditions sont potentiellement bonnes. Le milieu lui convient et il y a suffisamment de nourriture ». Des constatations qui ne réjouiront pas les éleveurs. Mais on n’en est pas encore là non plus. Ce n’est en effet pas la première fois que le loup est signalé dans l’Ain. En 2003, un canidé s’était fait remarquer par des attaques sur des troupeaux de moutons du côté de Plan d’Othonnes, dans le Revermont. L’animal avait été observé plusieurs fois. « Et puis à l’automne 2003, on a perdu sa trace » se souvient Arnaud Legouge. Quelques traces dans la neige avaient ensuite été vues à l’hiver 2004. En 2005, des brebis avaient été retrouvées mortes sur les communes de Torcieu et de La Balme, mais ces attaques ne lui étaient probablement pas dues. Du coup, les dernières traces d’un loup dans le département remontent avec certitude à la fin 2003.
L’arrivée de cet individu isolé était restée sans lendemain. En sera-t-il de même cette fois ? Encore trop tôt pour le dire.
C’est une bien triste nouvelle pour l’équilibre de la Nature.
Seuls les cons vont se réjouir.
association Le Klan du Loup
6 Responses
oui les anti loups vont se réjouir mais le loup reprendra sa place malgré tous ces criminels qui les massacrent!!je m’accroche à cette espoir pour une réalité à venir!!et me bats pour que ce jour arrive enfin!!car tjs les mêmes qui se plaignent et les mêmes régions!!bizzarre non??
Pauvre le Loup!
Et bien entendu, encore ces histoires d’attaques d’ovins… Alors que l’augmentation va de pair, « étrangement », avec celle des… chiens errants !Mais bref. C’est toujours plus commode d’accuser le loup.
Alors Là !! Si J’atrappete Le Con Ou La Conne Il Ou Elle Va Avoir De Sacré Ennuit !!!!!!!!!!
Eh bien moi cela me fait peur, et j’aurai beaucoup de mal à me promener en toute sécurité dans les bois avec mes enfants. Même si je sais que nous leur faisons peur aussi. Il en va de même pour les chiens errants…
Rassurez-vous Sophie, vous avez 1000 fois plus de (mal)chances de vous faire abattre par un chasseur en vous promenant dans les bois que de rencontrer un Loup
!
Nous ne pouvons en dire de même pour les chiens errants…
Salutations lupines.
association Le Klan du Loup