Blason de la Savoie et de la Haute-Savoie.

Le Loup a-t-il tué un veau en Savoie ?

Sur l’alpage de Montdenis, les sept éleveurs du groupement pastoral sont inquiets. Un veau d’un mois vient d’être retrouvé mort, victime d’une attaque mercredi ou jeudi.

C’est une première sur cet alpage qui chaque été accueille environ 200 vaches allaitantes. Le prédateur pourrait être le loup. L’Office national de la chasse s’est déplacé sur place mais n’a pas pu faire de prélèvement : le veau avait gelé sur place.

L’alpagiste, Jean-Yves Detré, affirme avoir vu un loup au mois de juin et dernièrement, des traces de pas dans la neige : « ça confirme les préoccupations de cet été, le troupeau était stressé et partait dans tous les sens, renversant les parcs. On a même retrouvé des bêtes dans le village ». « On cherche les bêtes depuis le 1er octobre », confirme Gérard Cambin, de Grésy-sur-Isère, membre du groupement pastoral, « elles sont dispersées par petits groupes et il me manque toujorus une bête adulte ». « Le problème du loup, ce n’est pas tant les risques d’attaque que celui d’affoler les bêtes qui pourraient dérocher », explique l’alpagiste.

En attendant, Gérard Cambin estime sa perte entre 1 200 et 1 500 € pour cette bête, en vente directe dans la filière avec l’identification « Savoie ». Et bien plus « car nous avons vu des veaux sous les mères que nous n’avons pas retrouvés ».

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Blason de la Savoie et Haute-Savoie

On ne sait pas encore le résultat de l’enquête mais le Loup est déjà le coupable désigné.

Quant à l’amour de l’industriel bovin pour ses bêtes, il se compte surtout… en euros.

association Le Klan du Loup

Commentaires sur l’article « Le Loup a-t-il tué un veau en Savoie ? »

3 Responses

  1. Trop facile de désigner le loup comme bouc émissaire. pour avoir fait beaucoup de montagne dans les Aravis, je sais que les différents étages de la montagne sont répartis pour les bêtes. Près des chalets d’alpage , les vaches allaitantes proches des postes de traite pour la fabrication du reblochon : Etage fréquenté par les touristes avec leurs chiens, les 4×4, refuges, buvettes en tout genre, points de vente ect….Plus haut ves les lacs et les petits alpages intermédiaires : les génisses, les vaches non allaitantes, les éleveurs montent  les voir , souvent il y a un chalet plus rustique pour le dimanche. ou ça se corse, c’est plus haut les alpages et pelouses d’altitude dans les combes parrallèles des Aravis, de petits troupeaux de moutons errent entre les crêtes et les falaises, la plupart du temps seuls sans bergers et sans patous. C’est bien que la montagne soit habitée, que les pelouses alpines soient broutées pour éviter les avalanches mais ces petits troupeaux d’appoint, sans surveillance sont fragiles à la merci d’un loup mâle isolé, n’ont rien de commun avec les troupeaux des « Abruses  » en Italie où bergers et patous sont là, qui parquent leurs moutons la nuit et les redescendent le soir. Certains éléveurs victimes d’attaquent poussent le hauts cris devant les médias,et se font passer pour des victimes, mais je crois que ce n’est qu’un prétexte à subventions. les Abruses cohabitent avec le loup depuis des millénaires dans une économie pastorale traditionnelle. Pourquoi la France n’en est-elle pas capable?
    Bon combat Pierre

  2. Bonjour, je découvre votre blog et vous félicite pour votre action.
    Vive le loup, il a sa place légitime dans nos montagnes.

  3. BjourNous sommes allés dans les terres dans le sud de la France. Au détour d’une petite route sinueuse en redescendant un col,trois chiens  se sont jetés sur la voiture, attaquant les pneux. Etaient-ils affamés ou est-ce l’instinct de meute? Il faut imaginer si cela avait été un troupeau… Ces chiens n’étaient pas des loups!

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