Communiqué de presse de la Préfecture des Alpes de Haute Provence
Protection contre la prédation :
Prélèvement d’un loup dans les Alpes-de-Haute-Provence
Afin de réduire l’exposition des troupeaux à la prédation, le préfet des Alpes de Haute-Provence a autorisé, le 24 septembre 2014, et pour une durée de 2 mois, une opération de tir de prélèvement de 2 loups dans les communes d’Authon, Auzet, Barles, Hautes-Duyes et La Robine-sur-Galabre. C’est dans ce cadre qu’un loup a été tiré le 22 octobre.
Cette action s’inscrit dans le plafond de 24 loups pouvant être prélevés en 2014- 2015 sans nuire au maintien dans un état de conservation favorable des populations de loup au sein de leur aire de répartition naturelle. A ce jour 8 loups ont donc été prélevés au niveau national, dont 3 dans les Alpes de Haute- Provence, sur le seuil de 24. Ce seuil pourra être porté à 36 si ce quota est atteint en cours d’année.
La préfecture rappelle que la prédation exercée par le loup sur les troupeaux d’ovins s’est accentuée ces dernières années et que cette tendance s’est confirmée en 2014. Au 24 octobre 2014, la prédation concerne 957 animaux, soit 20% d’augmentation du nombre de victimes par rapport à 2013 à la même date.
Depuis le début de l’année 2014, 304 attaques sont imputables au prédateur dans le département des Alpes de Haute-Provence, soit 16% d’augmentation par rapport à 2013. Dans le seul secteur des Monges, 54 attaques ayant entraîné 200 victimes sont intervenues depuis le début de l’année.
Les services de l’État, et en particulier l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), se mobilisent avec l’appui des lieutenants de louveterie, des chasseurs et des éleveurs pour défendre les troupeaux contre les attaques de loups et organiser des affûts, approches ou battues sur autorisation préfectorale.
Digne-les-Bains, le 24 octobre 2014
En prenant en compte le braconnage recensé, la barre des 10% de loups exterminés a été franchie.
En l’espace de quelques semaines, la politique exterminationniste de Ségolène Royal a gravement mis en péril la survie de Canis lupus italicus en France.
Nous attendons toujours les réactions de FERUS, du WWF France et de la FNE, ces 3 associations qui ont validé le Plan Loup 2013-2017…
Le Klan du Loup tend, une fois encore, la main aux associations se disant « pro loup ». Seul, nous ne pourrons y arriver mais, ensemble, nous serons plus fort.
Pour rappel, voici les propositions faites par notre association :
- FERUS, le WWF France et la FNE doivent immédiatement dénoncer TOUS les tirs à tuer, y compris les tirs « de défense ». La FNE et le WWF France n’ont dit ou écrit un seul un seul mot sur le massacre du Loup en France !
- la FNE, le WWF France, et dans une moindre mesure FERUS, doivent peser de tout leur poids (et il est grand) pour intervenir auprès de la ministre Ségolène Royal. Ce n’est pas le tout de bénéficier des largesses du ministère de l’écologie ; maintenant ces associations doivent montrer que la défense de la biodiversité en France est aussi une de leurs préoccupations
- l’action en justice doit se poursuivre et s’amplifier. Dans ce domaine, l’ASPAS fait un travail remarquable. L’association Le Klan du Loup lui propose, pour la énième fois, de la rejoindre. Le combat judiciaire doit aussi se porter au niveau européen. Cap Loup a, dans ce domaine, un rôle à jouer
- des Femmes et de homme politiques doivent s’emparer du dossier « Défense et protection du Loup ». Pour le moment, seuls les démagogues et les politicards anti loups prennent la parole. Il manque en France un vrai parti politique de défense du Vivant. Nous invitons ici publiquement le Président de la CVN à franchir le cap. En effet, il y a bien longtemps que le parti se disant « écolo » a abandonné la lutte pour une Ecologie Radicale. Le biocentrisme peut être une solution
- l’action directe doit continuer à se mettre en place. Toutes les structures anti-loup doivent être considérées comme écoterroristes. Et face aux éco-terroristes, il faut des éco-combattant.e.s Partout où des opérations contre le Loup et la biodiversité sont organisées et mises en place, le harcèlement citoyen doit être la riposte adéquate
- la formation citoyenne doit se poursuivre et se développer. Nous devons continuer à mieux faire connaître le Loup en France. Près de 80% de Français.e.s sont favorables au retour de Canis lupus italicus.
Le principal but de l’association Le Klan du Loup est de participer à la (ré)information des Citoyen.ne.s. En effet, le Loup fait partie de notre plus longue mémoire. Ce n’est pas pour rien que les puissants lobbies anti Nature (agro industrie, syndicats agricoles, etc…) mettent d’énormes moyens pour salir l’image du Loup. Ils sont aidés dans leur sombre tâche par des médias dont la rigueur journalistique est proche de zéro et dont la seule ambition est le « buzz ».
Ces différents points d’attaque peuvent être mis en action indépendamment les uns des autres. En fonctions de leurs organisations, de leurs moyens, de leurs histoires, les associations de la Protection Animale ont toutes un rôle à jouer, à partir du moment où cela se fait sur une base saine : 0% de tir à tuer !
Pour l’association Le Klan du Loup, et cela dès notre création, nous avons toujours eu comme principe intangible : 100% Loup, 0% de tir à tuer !
Qui est prêt à nous rejoindre ?
association Le Klan du Loup