Ode à Lupus
Cours, cours, pour que l’on ne t’attrape et ne prends pas de prends de retard
Cours, cours, pour que l’on ne t’abatte car ils n’ont pas d’égard
D’ici ou de là-bas où tu existais
D’ici ou de là-bas où tu subsistais.
Des montagnes et ces compagnes, tu es revenu comme une espérance après un vide de ta présence.
Rancunes du passé et perception d’aujourd’hui, de toute manière, le mal est entré…
Des anges et démons, tu n’en étais point, dans ce règne animal, tu en étais le sien et tu étais bien.
Carcasses tiraillées, plans de chasses arrachés, tu n’as jamais été accepté.
Du jour et de la nuit, tu apparaissais, seul à hurler, je te reconnaissais. De la lune dans tes yeux, je m’émerveillais.
Gibier d’abondance, tu me rappelais la douleur et la souffrance.
Cours, cours, pour que l’on ne t’attrape et ne prends pas de retard
Cours, cours, pour que l’on ne t’abatte car ils n’ont pas d’égard
D’ici ou de là-bas où tu existais
D’ici ou de là-bas où tu subsistais.
Emprisonné, tu l’as été, des continents ou tu étais maltraité, ils voulaient t’éradiquer pourtant ta liberté, tu l’a mérité.
Nature outragée, nature martyrisée, j’hurlerais volontiers.
La louve que tu as aimée, ils te l’ont enlevée. Celle que tu as tant aimée, tu ne l’as pas oubliée mais de l’amour à la vie, je savais qu’ils respiraient.
Rafles organisées, ils t’ont malgré tout domestiqué !
Les affûts et les battues sont-ils toujours du passé, vont-ils te laisser te reconstituer, je ne veux pas te voir blessé, à cor et à cri, je te défendrai.
Aurores lointaines, crépuscules à venir, je ne veux pas te revoir trépasser.
Cours, cours, pour que l’on ne t’attrape et ne prends pas de retard
Cours, cours, pour que l’on ne t’abatte car ils n’ont pas d’égard
D’ici ou de là-bas où tu existais
D’ici ou de là-bas où tu subsistais.
Les frères indiens t’avaient remarqué, nos frères indiens t’avaient imité pourtant ils ne t’avaient jamais condamné.., ils te ressemblaient. Faire te connaître et non t’occulter car ce n’est bien sûr qu’un «vieux passeport biaisé».
Voilà pour toi, je chanterai pour te célébrer, je colporterai la vérité pour ne pas la dissimuler. Bonne santé des espaces boisés, je sais qu’il faut revendiquer, qu’il faut reconsidérer.
Aussi, je chanterai, sûr que je t’évoquerai, pour que tu puisse aller, que les légendes soient bien enterrées.
Cours, cours, pour que l’on ne t’attrape et ne prends pas de retard
Cours, cours, pour que l’on ne t’abatte car ils n’ont pas d’égard
D’ici ou de là-bas où tu existais
D’ici ou de là-bas où tu subsistais.
Quand bien même, tu arriverais et que tu repartirais, je compatirais.
Et bien même, tu arriverais et que tu repartirais, je te respecterais.
Merci à Bruno L. pour son 2ème opus d’Ode à Lupus.
Le Klan du Loup vous souhaite à toutes et à tous de bonnes fêtes de fin d’année et vous donne rendez-vous début janvier 2007.
9 Responses
passe également de bonnes fêtes de fin d’année !
Oui, nos frères indiens lui ressemblaient et Octavio Paz disait « Les masses humaines les plus dangereuses sont celles dont on a injecté dans les veines le venin de la peur! » Si cela est valable pour nos sociétés, cela l’est aussi pour le loup!
Belle fête de la St Sylvestre, et douce année 2007. Marie.
Superbe texte…à la gloire de nos loupsAMICALEMENTBIZOOOFRANNY
Passe de bonne fête à toi aussi de fin d’anée !
Bonne fin d’année !
A l’Année prochaine…..BIZOOOooooooooooooooooo……………………………..FRANNY
Meilleure année pour nos amis les loups, passez de bonnes fêtes de fin d’année et à l’année prochaine amitiés de « la louve » à toute l’équipe DOMI
je trouve ce texte tres beau, bonne année !