Fin mai, le préfet des Alpes-Maritimes avait autorisé des tirs de prélèvement sur les loups après une multiplication des attaques de troupeaux d’ovins. « La prédation exercée par le loup sur les troupeaux d’ovins s’est accentuée ces dernières années et cette tendance se confirme en 2013 », indique la préfecture, précisant que le département est « le plus touché par les prédations », avec 2.417 animaux tués en 2012, « soit le tiers des pertes au niveau national ».
Pour le début d’année, 170 attaques sont attribuées à ce prédateur, qui ont fait « 690 victimes » dans les troupeaux.
En mai, une quarantaine d’éleveurs avaient manifesté près de Nice devant un centre de recherches de la chambre d’agriculture, exaspérés par les attaques estimées alors à « trois par jour ».
Les ministres de l’Écologie et de l’Agriculture ont signé à la mi-mai un arrêté stipulant que 24 loups maximum pourront être abattus dans les douze prochains mois en France.
La préfecture précise que « les dispositifs mis en place, qu’il s’agisse d’affûts à proximité des troupeaux ou de battues, seront maintenus afin de continuer à diminuer la pression qu’exercent les meutes de loups sur les troupeaux du département. »
Entre 2008 et 2012, sept loups ont été tués en France. La population de loups, revenus naturellement au début des années 1990 dans les Alpes, est en croissance constante en France et représenterait quelque 250 bêtes.
Source : France 3
Le nouveau Plan Loup (2013/2017) autorise le meurtre de 24 loups en France. Ce plan a été validé, en plus des traditionnels syndicats d’éleveurs, par de soi-disant associations pro-loup :
- FERUS
- WWF France
- Conseil National de Protection de la Nature
- Fondation Nicolas Hulot
La louve assassinée peut leurs dire merci.
Pour nous, association Le Klan du Loup, il n’y a qu’une et une seule position à avoir : 0 tir à tuer !