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Attaque contre le Tour de France : un acte des anti-loups ?

Les gendarmes de la brigade de recherches de Saint-Girons cherchent des témoins des graves actes de malveillance qui ont fait chavirer la 14e étape du Tour de France. Christian Prudhomme devrait déposer plainte.

La traque est lancée pour retrouver les semeurs de clous sur les routes du Tour de France. Sur instruction du parquet de Foix (Ariège), une enquête judiciaire a été ouverte pour « blessure volontaire ». Au sein du peloton, ce geste imbécile a soulevé la bronca, certains n’hésitant pas à la qualifier de « criminel ».

Les gendarmes de la brigade de recherches de Saint-Girons ont été chargés de mener l’enquête sur les graves actes de malveillance qui ont fait chavirer la 14e étape du Tour de France, provoquant plusieurs dizaines de crevaisons et des chutes en cascade chez les cyclistes ainsi que parmi les suiveurs.

Fermement décidé à ne pas laisser impunis des faits « irresponsables » et, surtout éviter qu’ils se reproduisent, Christian Prudhomme, le directeur d’Amaury Sport Organisation (ASO) s’apprête à déposer une plainte en raison de l’important préjudice subi par l’épreuve reine du cyclisme.

« Entre l’échappée et l’arrivée du peloton »

À la faveur de leurs investigations, les gendarmes tâchent d’identifier et d’entendre les coureurs qui ont chuté, les suiveurs victimes ainsi que les spectateurs présents peu avant les faits sur cette portion de la route départementale 17 où les clous ont été jetés à la volée.

« L’acte de malveillance a semble-t-il été commis entre l’échappée et l’arrivée du peloton, précise une source proche de l’enquête qui ajoute que, dans ce genre d’affaires, un appel à témoin lancé par le magistrat n’est pas exclu. » Une série d’analyses vont être menées sur les clous de tapissier. « Nous allons tenter de localiser leur point de vente, même si ce genre d’article de bricolage est assez banal », précise un gendarme.

Le ou les auteurs encourent au minimum de grosses amendes, voire une peine d’emprisonnement avec sursis, correspondant au préjudice subi par le coureur croate, Robert Kiserlovski, dont la clavicule a été fracturée et qui a abandonné la course à 38,5 kilomètres de l’arrivée. Son interruption temporaire de travail n’a pas encore été déterminée, mais elle pourrait être importante. Par ailleurs, les experts vont chiffrer, factures à l’appui, l’ensemble des dégradations sur les véhicules et sur les vélos des coureurs.

De mémoire d’enquêteurs, jamais un tel acte de malveillance n’était jusqu’alors venu perturber le déroulement de cette grand-messe du vélo.

Le Figaro
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Cette étrange affaire nous rappelle la prise d’otage qu’avait connu le Tour de France en 2010. (lire nos articles ici et ici)

Et comme par hasard, la lâche attaque de cette manifestation sportive, par une ou des racailles, intervient dans un secteur connu pour ses opposants aux grands prédateurs (ours, loup). De là à imaginer que les plus fanatiques d’entre eux aient pu commettre cet acte…

association Le Klan du Loup

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