Suite à la dernière publication (23/05/17) du « réseau Loup-Lynx » de l’ONCFS, la presse rend en boucle (quelle originalité…) le titre « La population de loups augmente en France » ; hélas, la réalité est toute autre…
Rappelons tout d’abord que l’Office Nationale de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) est un établissement public, sous la double tutelle du ministère de l’agriculture et de la transition écologique (ex environnement, ex écologie).
L’ONCFS participe activement aux tirs à tuer le Loup (Canis lupus italicus) et encadre la sinistre Brigade Loup, véritable Brigade de la Mort.
Globalement, les agents de l’ONCFS sont de fervents opposants au Loup, même s’il ne faut pas généraliser…
Le 23 mai 2017, et contre quasiment toutes les études scientifique, l’ONCFS écrit que la population de loups en France est estimée à 360 individus. Celle-ci avait chuté à 292 individus lors du dernier comptage en 2016. Alors que les tirs à tuer n’ont cessé d’augmenter, alors que le braconnage se « porte bien », alors que les accidents (inévitables) n’ont pas disparu, l’ONCFS arrive à trouver une hausse de 23% de la population lupine en France (sic) !
Comment est calculée l’estimation ? Notre ami le loup ne vient pas s’enregistrer en mairie lorsqu’il s’installe dans un nouveau territoire ou lorsqu’il y a des naissances. Le seul nombre fiable est celui des individus réellement identifiés. Ce nombre est alors passé à la moulinette d’un algorithme et, en fonction du contexte politique, il en sort la population « officielle » de Loup (Canis lupus italicus) en France.
A nouveau gouvernement, nouveau nombre de loups !
Celui de 2016 était déjà farfelu. Une extrapolation sérieuse donnait un nombre entre 150 à 200 individus.
Celui de 2017 ne tient pas davantage la route. Non seulement la population de loups n’augmente pas en France, mais elle stagne voir diminue. En ce début 2017, nous sommes plus près des 150 que des 200 loups réellement présents sur le territoire français de métropole.
Néanmoins, une chose est certaines : la politique des tirs à tuer à tout va de Ségolène Royal aura « permis » l’accélération des dispersions des meutes. A moyen terme, cela peut redynamiser la population de loup en France.
Enfin, il est savoureux de constater que les zélotes défenseurs de l’industrie animale n’ont jamais cru en la politique du « tir à tuer le loup ». En effet, Claude Font, secrétaire générale de la Fédération Nationale Ovine (FNO) déclare dans le journal Le Monde « Nous avons travaillé pendant un an dans des ateliers avec le ministère pour trouver des solutions. La croissance de la population lupine marque l’échec de cette politique« .
Ce « gonflement » artificiel de la population lupine en France ne laisse présager rien de bon ; le gouvernement Macron/Philippe est des plus hostiles à l’écologie et la biodiversité. Il risque de s’appuyer sur le dernier comptage de l’ONCFS pour accélérer la solution finale que la question Loup en France.
Le Klan du Loup, même s’il est isolé sur cette position, reste fermement opposé à TOUS les tirs à tuer Canis lupus italicus en France, qu’il s’agisse des tirs de défense ou des tirs de prélèvement.
Plus que jamais, nous avons besoin de vous toutes et tous pour nous aider dans la lutte pour la défense du Vivant et du Loup. Rejoignez-nous ici.
association Le Klan du Loup