Copie d'écran du site internet d'Animalex Avocat, représentant Maître Olivia Symniacos à côté d'une vache.
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Olivia Symniacos, une avocate au service de la Cause Animale

Me Olivia Symniacos, du Cabinet ANIMALEX, est mise à l’honneur par France 3 Auvergne Rhône Alpes

Pour nos lectrices et nos lecteurs, Me Symniacos n’est pas une inconnue.
En effet, c’est l’avocate qui défend les intérêts du loup lorsque nous faisons appel à ses (bons) services.

Notre avocate de choc et son Cabinet monothématique consacré à la Cause Animale ont fait l’objet d’un reportage, le lundi 6 décembre 2021. Nous vous laissons lire les premiers paragraphes :


En France, on dénombre potentiellement 76 millions de « clients » pour Olivia Symniacos. Avocate en droit animalier, elle a en effet choisi de s’investir dans la cause animale en créant un cabinet spécialisé, d’abord à Bourg-en-Bresse, avant de le déplacer, il y a quelques mois, à Annecy.

Et pourtant, cette originaire de Martigues (Bouches du Rhône) ne voulait surtout pas devenir avocate, même après avoir rejoint la fac de droit. Ni même notaire. « Pour moi, exercer une profession libérale signifiait se débrouiller toute seule. A l’époque, je pensais que je ne pourrai pas me débrouiller seule. Et ce métier ne faisait pas rêver du tout. » D’autant moins qu’Olivia avoue détester prendre la parole en public. « Je prends sur moi » confirme-t-elle.

En revanche, elle s’est –très tôt- trouvé une affinité avec les animaux. Dès l’âge de 3 ans, elle admirait… Allain Bougrain-Dubourg qu’elle suivait à la télévision. « Je l’admire encore ! » assure-t-elle. « J’aimais la relation qu’il avait avec les animaux. C’était assez léger tout en étant sérieux. Il nous apprenait plein de choses, tout en restant ludique. Et puis, je trouve que c’est une belle personne. » Elle a d’ailleurs fini par le rencontrer une fois, et elle n’a pas été déçue.

Si elle les porte dans son cœur depuis toujours, Olivia Symniacos n’a pas toujours été propriétaire d’animaux. Elle a d’abord étudié le droit pour devenir juriste en entreprise. Et c’est ensuite, à Lyon, loin de ses parents restés à Toulouse, qu’elle a trouvé sa véritable voie. « Il a fallu murir très vite. » Elle y est devenue avocate, finalement, par un concours de circonstances, et de possibilité de s’associer.

Le droit des animaux est partout

Puis elle s’installe à Bourg-en-Bresse, où elle ne va pas vraiment faciliter la vie du maire, Jean-François Debat. « Au début, j’étais un peu pénible. Je lui écrivais souvent, mais il me répondait. » Une correspondance liée à la présence, à l’époque, de cirques avec animaux sauvages dans la ville. Des relations, d’abord tendues, qui finiront par s’aplanir. « J’ai fini par collaborer avec cette ville pour rédiger le guide de l’animal en ville, lancé en 2021. »

Aujourd’hui, Olivia est à la tête d’Animalex, un cabinet spécialisé dans le droit des animaux [NDLR : ANIMALEX est monothèmatique et non « spécialisé »]. Selon elle, l’animal est présent partout dans le droit. « Lorsque vous achetez un chien, par exemple, cela relève du droit des contrats. Si ce dernier mord quelqu’un, vous êtes responsable. Même les animaux sauvages, qui n’appartiennent à personne, font partie de la société. Sans parler du trafic d’animaux, de ceux que l’on mange, avec lesquels on fabrique des vêtements… Ils sont vraiment partout » énumère-t-elle.

Un être sensible… mais un bien matériel

La loi actuelle concernant les animaux est, pourtant, un paradoxe. Depuis 2015, ils sont considérés comme des êtres vivants doués de sensibilité… tout en restant un bien matériel. « Un paradoxe dont il faudra bien sortir à terme », estime l’avocate spécialisée. « Il faudra, je pense, créer une troisième catégorie. La sensibilité animale est en réalité reconnue depuis 1976, dans le code rural. Et donc, depuis 2015, dans le code civil, ce qui a représenté une petite révolution. »

Pour Olivia Symniacos, ce changement de loi a mis en lumière le statut de l’animal et la nécessité de le faire évoluer. « Des pays comme la Belgique ou la Suisse sont en avance. Notamment concernant l’abattage, où on a une obligation d’étourdir les animaux, qui n’existe pas en France. Dans notre pays, on a encore la corrida, des chasses traditionnelles… Mais on avance. C’est ce qui compte » espère l’avocate qui reconnaît qu’il est difficile de se battre contre certains lobbys.

Une loi récente qui augmente la vigilance

Dans les tribunaux, cette reconnaissance de la sensibilité animale datant de 2015 a entraîné une hausse du nombre d’affaires. « Avant cette loi, Il n’y avait pas forcément de dépôts de plaintes. Aujourd’hui, quand un citoyen voit un voisin tabasser son chien, il a davantage le courage d’aller le signaler. On est beaucoup plus sensibilisés à ce qu’est un animal », témoigne-t-elle.

Conséquence logique : l’activité de ce cabinet spécialisé est riche et variée. Des problèmes des particuliers propriétaires d’animaux domestiques à ceux liés, par exemple, aux arrêtés préfectoraux autorisant l’abattage de faune sauvage, en passant par les actes de maltraitance, les dossiers ne manquent pas.

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Sur sa page Facebook, le Cabinet ANIMALEX a publié le commentaire suivant :

Petite précision : Aucun avocat ne peut se prévaloir d’être spécialiste en droit animalier dans la mesure où, chez les avocats, pour être spécialisé il faut acquérir une spécialisation (sorte de validation de super compétences dans une matière). Or, la spécialisation en droit animalier n’existe pas (encore ! – – #hyperoptimisme) en France.
Je ne suis donc pas plus spécialiste que mes Confrères qui pratiquent eux aussi le droit animalier. Ma spécificité réside dans le fait que je ne pratique QUE le droit animalier.

Me Olivia Symniacos

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