L’abattage des loups en Suisse en 2023-2024 – mise à jour et action sur les médias sociaux.
Merci encore d’avoir signé cette lettre ouverte qui sera envoyée à M. Rösti et au Secrétariat de la Convention de Berne, signée par 350 ONG, associations et entreprises de 48 pays des 6 continents.
Ce n’est qu’en unissant nos forces et en faisant pression sur les gouvernements et les législateurs que nous pouvons espérer contrer les menaces croissantes qui pèsent sur notre faune et notre flore et l’érosion progressive de la législation sur la nature en général, notamment la dernière proposition incompréhensible et dévastatrice de l’UE visant à retirer le loup de la liste.
Mais la pression publique fonctionne.
Elle a fonctionné en Slovaquie, où la reprise de la chasse au loup prévue pour cet hiver a été suspendue. Elle a fonctionné en Suisse où l’abattage de certaines meutes a été stoppé, même si ce n’est que temporairement dans le cas du Valais.
L’abattage a coûté la vie à 24 loups jusqu’à présent (19 loups en Valais, dont 13 jeunes, 4 dans les Grisons et 1 au Tessin), ce qui porte à 42 le nombre de loups – espèce « protégée » – abattus légalement à ce jour en Suisse en 2023. Rappelons que l’abattage de deux mois, qui a débuté le 1er décembre, vise un total de 12 meutes et jusqu’à 2/3 des jeunes des autres meutes, réduisant ainsi la population suisse de loups de 70%, bien en dessous de l’estimation d’une population minimale viable de 20 meutes.
Il faut continuer à faire pression sur toutes les parties prenantes, des gouvernements aux législateurs, pour qu’elles protègent la nature et ne la détruisent pas. Il faut également privilégier une approche à plus long terme, fondée sur une « action positive », qui favorise les mesures de protection du bétail, l’éducation, les enquêtes et les projets qui encouragent à la fois l’écotourisme et les produits issus des troupeaux élevés avec des loups.
Nous prévoyons d’autres initiatives dans toute l’Europe pour contrer la menace croissante qui pèse sur nos carnivores. Nous espérons que vous vous joindrez à nous dans ces efforts et nous vous tiendrons bien sûr au courant.
Je terminerai sur une note d’espoir. Selon une enquête menée par Europgroup for Animals, 68 % des habitants des zones rurales de 10 États membres de l’UE estiment que les loups et autres grands carnivores devraient être strictement protégés et 72 % pensent qu’ils ont le droit de coexister.
Il s’agit là d’une base solide pour lancer nos futures campagnes.
Lucie W.
Pour rappel, Le Klan du Loup a signé la Lettre ouverte contre l’abattage des loups en Suisse car, pour nous, Canis lupus lupus et Canis lupus italicus ne connaissent pas les frontières. La çonnerie non plus car, en plus de la Confédération Helvétique, Ursula von der Layen, Guide Suprême de la Commission Européenne, veut étendre le biocide du Loup à l’ensemble de l’Union Européenne.
Plus que jamais, nous avons besoin de tous les défenseurs du Vivant, unis dans des actions concrètes (et non dans le « monde virtuel »).
association Le Klan du Loup
Switzerland’s 2023-2024 wolf cull – update and social media action
Thank you once again for signing this Open Letter which shall be sent to Mr Rösti and the Secretariat of the Bern Convention signed by 350 NGOs, associations and companies from 48 countries from 6 continents.
It is only by joining forces and exerting pressure on governments and lawmakers that we can hope to counter the growing threats to our wildlife and the gradual erosion of nature legislation in general, not least the EU’s latest incomprehensible and devastating proposal to delist the wolf.
But public pressure works.
It has worked in Slovakia where this winter’s planned resumption of wolf hunting has been shelved. It worked in Switzerland where the culling of certain packs was stopped, even if only temporarily in the case of the Valais.
The cull has claimed the lives of 24 wolves so far (19 wolves in the Valais, 13 of which were juveniles; 4 in the Grisons and 1 in the Ticino), bringing to 42 the number of wolves — a « protected » species — legally shot to date in Switzerland in 2023. It is worth remembering that the two-month cull which began on 1 December, targets a total of 12 packs and up to 2/3 of the young in other packs, thereby reducing the Swiss wolf population by as much as 70%, well below the estimate given for a minimum viable population of 20 packs.
Pressure must continue to be brought to bear on all stakeholders, from governments, to lawmakers, to make them protect nature, not destroy it. A longer term, « positive action » approach must also be prioritised that favours livestock protection measures, education, surveys and projects that promote both eco-tourism and produce from flocks and herds raised alongside wolves.
We are planning more initiatives across Europe to counter the growing threat to our carnivores. We hope you will join us in these efforts and will of course keep you posted.
I would end on a hopeful note. According to a survey conducted by Europgroup for Animals, 68% of rural inhabitants in 10 EU Member States say wolves and other large carnivores should be strictly protected and 72% believe they have a right to co-exist.
This is a solid foundation from which to launch our future campaigns.
Best wishes,
Lucie W.