Transcription de l’interview du KDL sur le Plan Loup 2024-2029
[Musique] Allez, l’autre actualité c’est la crise agricole. En pleine crise, le gouvernement qui s’attaque à une question assez délicate : comment parvenir à faire cohabiter les loups et les troupeaux des Hommes.
L’exécutif a annoncé hier avoir finalisé son Plan Loup pour 2024 2029. Il faut dire qu’il était très attendu par les éleveurs qui réclament plus de mesures pour protéger leurs troupeaux des attaques car les loups, eux, sont de plus en plus nombreux. Les détails avec Alexis Valée :
Les éleveurs criaient au loup ; le gouvernement les a entendus.
Une version définitive du Plan Loup pour 2024 à 2029 a été présenté par le ministre de l’Agriculture. Il prévoit une nouvelle méthode de comptage de la population lupine et une augmentation des barèmes d’indemnisation de 11 à 33 % pour les éleveurs touchés.
[un représentant de l’industrie ovine] : « Y a, euh, des bonnes intention mais je trouve que ça manque un peu de courage politique. Quand on a une attaque, on a une victime, plusieurs victimes. Alors ça effectivement, on va être indemnisé mais on n’arrive pas à prendre en compte la stérilité du troupeau [sic], les avortements, les bêtes perdues. Tout ça on va pas être indemnisé, ça c’est du 100 % reste à charge à l’éleveur ».
Mais la mesure la plus contestée concerne la simplification du protocole de tir sur les loups attaquant des troupeaux. Les louvetiers, chargés de la régulation des espèces, ne seront plus obligés d’éclairer l’animal avant de faire feu. Il sera possible également d’avoir deux à trois tireurs après autorisation du préfet contre un seul aujourd’hui.
Les associations environnementales, qui avaient claqué la porte des négociations en fin d’année, sont en colère :
[le Président-Fondateur du Klan du Loup] : « on s’achemine tranquillement vers une nouvelle éradication. Le Loup reviendra. Le Loup était là avant l’industrie ovine, il sera là après l’industrie ovine. Donc, de toute façon, ces gens sont dans un combat d’arrière-garde qu’ils ont déjà perdu ».
Selon le gouvernement, l’espèce n’est plus en danger d’extinction avec plus de 1000 animaux répertoriés [générique de fin].